Consentement aux gestes diagnostiques et aux traitements lourds.

Elisabeth Baumelou, Laurent Mignot

Quelques règles simples nous permettent de guider notre réflexion éthique dans le domaine du consentement :

- Il importe de donner à chaque personne concernée sa dimension humaine universelle, de la respecter. Ceci concerne d’abord le malade à informer, et ensuite chacun des soignants par lequel cette information va passer.

- Une bonne intention ne suffit pas à justifier une attitude.

- Nous avons à nous interroger sur la direction de telle ou telle conduite dans le futur et sur ses conséquences à court et à long terme, directes et indirectes.

- Nous devons éclairer notre conscience auprès de la communauté humaine.

- Quelle que soit notre appartenance (ou non appartenance) religieuse, il ne faut pas confondre salut, bonheur et santé.

Respecter l’homme malade qui demande notre aide professionnelle, c’est aussi accepter de remettre en cause nos propres repères par rapport à la situation individuelle considérée : faut-il privilégier la qualité de la survie, sa durée, les capacités de communication, l’apparence physique, l’absence de douleurs, etc. ?

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